Le 30 novembre 2021 des représentants de la deuxième chambre de la Cour des Comptes et de la Chambre Régionale des Comptes de l’Île-de-France a recueilli, pendant plus de deux heures, notre avis sur la nouvelle organisation de la GEMAPI et sur tous les champs d’actions de la politique de l’eau et de la gestion du risque inondation.
Lors de cette visioconférence l’UNALCI a mis en avant le fait :
- Qu’il faut d’abord une réelle volonté politique pour bien gérer le risque inondation d’une commune.
- Qu’aujourd’hui la GEMA (GEstion des Milieux Aquatiques) prime sur la PI (Prévention des Inondations) => Les politiques en place ont tendance à sacrifier la PI au bénéficie de la GEMA et préservent ainsi leur électorat (pas de taxe GEMAPI basée sur le principe de la solidarité) et ils restent persuadés d’assumer pleinement la GEMAPI !
- Qu’il faut donc contrôler la mise en application effective et efficiente de la GEMAPI sur toutes les communautés de communes soumises à l’aléa inondation. D’ailleurs le contrôle devrait être systématique pour toutes les obligations : obligations d’exercices, obligations d’informations, … Ainsi toutes les communes inondables petites, moyennes et grandes doivent en bénéficier, faire l’objet d’une étude afin de définir les mesures à mettre en place pour mieux prévenir les inondations.
- Que beaucoup d’acteurs gravitent autour de la problématique « gestion de l’eau et prévention des inondations » pour un résultat peu perceptible sur le terrain. C’est pourquoi l’UNALCI se demande : quelle est l’efficacité de ce mille-feuille placé sous la tutelle du Ministère de la Transition Écologique qui constitue un véritable labyrinthe pour les citoyens ? Et combien coûte cette organisation et quel en est réellement le bénéfice ?
- Que les sinistrés ne sont pas responsables, ils doivent alors être indemnisés à la hauteur du sinistre voire de façon plus résiliente.